Vacances 2009, step five: The Keys
On vient de quitter la ferme des crocos, c'est la fin de l'après-midi, il ne nous reste plus grand chose à faire aux Everglades. Enfin si, on pourrait combler sans problème une journée de plus en descendant par une route qui s'enfonce dans les marais, mais ce serait perdre une journée, alors qu'il ne nous reste que 3 jours de trip avant de revenir à Miami.
Le planning d'origine est donc respecté à la lettre, aucune discussion, on est tous impatient d'être à Key West.
On roule donc plein Sud sur la route US 1, dont le mile 0 est à Key West justement.
Key West, les Keys, tout ça, on en parle depuis un moment mais c'est quoi exactement? Et bien...
"Les Keys sont un archipel situé à l'extrémité sud des États-Unis sur le détroit de Floride qui sépare l'océan Atlantique du Golfe du Mexique. Il forme la baie de Floride et s'étend du sud-est de la péninsule de Floride, près de Miami, prend une direction sud puis s'oriente vers l'ouest à Key West [...] Key West se trouve à 145 km seulement de Cuba.
Formé par des mangroves sur un récif corallien, son altitude est en général au niveau de la mer avec le point le plus élevé à 6 m environ.
De par sa latitude, Key West est la ville la plus au Sud des États-Unis et l’une des attractions les plus photographiées de la ville est la borne qui marque ce point géographique."
Voilà pour la partie technique pas marrante. Pour resumer, Key West est donc une île perdue à la porte des Caraîbes, chargée d'un parfum d'exotisme, d'histoires de marins et de pirates, peuplée de maisons coloniales au charme surrané, flottant dans une douce torpeur sereine, où la temperature moyenne annuelle est de 25°C...
Key West est aussi une île de notorieté internationale grâce aux personnalités qui y ont vecu et qui ont fait sa légende, notamment Ernest Hemingway (l'auteur de Le vieil homme et la mer) et Tennessee Williams. Beaucoup d'autres personnalités y ont sejourné de maniere plus anecdotique, comme par exemple les Beatles pour se remettre de leur tournée mondiale, et Kennedy, pendant l'épisode de la baie des cochons, pour être au plus pres de Cuba.
Coté ciné, "Permis de tuer", le 007 avec Timothy Dalton, a été tourné ici, et une scène de True Lies ((mais ça j'en suis moins sûr...) à la fin sur le pont avec l'avion Harrier.
Pour changer des cartes classiques (et pour mettre en evidence la faible profondeur de la mer à cet endroit), voici les Keys en vue satellite, Key West est en bas à gauche sous le gros A et pour info Miami Beach est la bande de terre tout en haut à droite. Notez la taille de la zone urbaine, et ca s'etend encore plus au Nord):
Pour en revenir à notre trip, le debut de soirée approche et nous sommes encore à 80 miles de Key West, on va donc s'arrêter sur l'une des îles pour la nuit. Le Routard nous vantait le trajet en voiture comme d'un moment magique, 40 îles à franchir, autant de ponts et de l'eau turquoise de chaque coté, une experience unique. La réalité est loin de ça. Sur la route ce qu'on voit la plupart du temps c'est de vieux motels et une ambiance globalement glauque, la mer n'est pas si bleu que ca et le paysage est gaché par une ancienne ligne de chemin de fer (une aberration créee dans les années 30 pour deposer les millionaires directement sur les plages de Key West... 120 miles de fer aujourd'hui à l'abandon, complement rouillé). C'est legerement inquietant quant à l'état de notre objectif mais on reste confiant.
A la recherche d'un endroit potable pour passer la nuit, on s'arrete dans un motel charmant, où on est traité comme des rois (il faut avouer qu'on est quasiment les seuls clients, la basse saison continue de faire nos affaires). On se mange un bon plat de poisson (après les burgers de la veille c'etait necessaire, cf l'article precedent) et on boit des mojitos en discutant. La barmaid fini même par partir en nous expliquant comment on eteind les lumieres! Ca y est, on a notre bar à nous!
Je joue un moment avec les expositions longues de mon appareil photo tout en prodiguant un cours de photo avancé à Fab ;) Voilà l'un des seul cliché potable que j'ai pu tirer:
Depuis notre table de resto, au pied du port.
Le lendemain matin, decollage pour les derniers 80 miles. Sur le chemin on s'arrete dejeuner dans une coffee house pleine de charme où on sert d'excellents bagels au cream cheese (ce sont des pains ronds avec un trou au milieu et le cream cheese, bin c'est du fromage Kiri, et ça se mange très bien au petit dèj, je vous le recommande).
J'ai pris cette photo parce que ca me faisais marrer d'avoir mon petit dej cliché avec en plus une tasse patriote!
Rassasiés, on poursuit le chemin en prenant notre mal en patience. Il est bientot midi, il commence à faire chaud, la clim ne suffit plus, et on se traine à 45 miles/h ( ca doit faire du 60-70 km/h)...
Scène de route... la cavalerie arrête un dangereux bandit qui devait tourner à 60 miles/h, houhou, bad boys bad boys....
Ca y est on arrive enfin à Key West, on est pas encore descendu de voiture et déjà j'aime l'ambiance. Personnelement ca m'a fait penser à Pearl Harbor, je me suis dit qu'il devait regner la même ambiance decontract' à l'époque qu'il regne ici aujourd'hui. Les voitures ont beau être recentes, il y a un indeniable charme années 50.
On roule vers la seule auberge de jeunesse de l'île, confiants quant à la disponibilité puisqu'on a jamais eu de souci jusque là. Et effectivement il y a de la place, sans problème. L'auberge est bien située, les prix raisonnables et le gérant - un gros bulgare polyglotte - est sympa comme tout.
On part faire un petit tour en attendant de pouvoir deposer nos bagages dans nos chambres. Je fais remarquer aux potes que sous ces latitudes, le soleil à midi est quasiment à la verticale, puisqu'on se rapproche de l''équateur, ce qui fait que nos ombres sont minuscules. Detail insignifiant pour certains, immense symbole de notre périple solaire pour d'autres...
Et encore, là je me penche!
On continue à se balader sous un soleil de plomb...
Ceci est l'enorme borne qui marque le point le plus au Sud des Etats-Unis. Ce qui est amusant, c'est qu'elle n'est même pas geographiquement la plus au sud, en vrai le point se trouve sur une ile à usage militaire un peu plus loin. L'autre anecdote c'est qu'à l'origine cette immense borne etait une plaque, mais elle etait regulieremen volée par des amateurs de souvenirs insolites, alors ils ont fait ça... evidemment c'est plus difficile de se barrer avec....
Premiere journée peinard à se baigner, à s'essayer à la plongée avec le masque et tuba de Fab (j'en ai jamais fait) et à sortir dans le centre historique. Peu d'agitation, on est un peu deçu car theoriquement Key West est un lieu de grosse fiesta comme peuvent l'être Ibiza ou Cancùn, mais c'est toujours pareil, basse saison...
Le lendemain, on embarque sur un catamaran à deux mats pour aller faire du snorkelling - plongée avec tube en anglais. Ca vous fera peut être comme moi: l'illumination, quand j'ai enfin compris pourquoi le dessin animé de notre jeunesse s'appelait Les Snorkies... Et oui, ils avaient un tuba sur le front !
Notre petite embarcation, la voilà, le Carribean Spirit :
Faut avouer qu'ils se sont pas foutu de notre gueule, et à 40$ (moins de 30 euros) l'expedition de 3h materiel inclus, c'est carrement donné! On navigue pendant environ 45 min sur une musique reggae qui nous met bien dans l'ambiance. On arrive sur la barrière de corail, on s'equipe et on plonge. J'ai oublié de preciser, c'est surprenant mais il y a une barrière de corail, la 3eme plus grande du monde d'ailleurs. On ne le savait pas avant de le lire dans le guide.
Une fois sous l'eau, instants magiques, on se propulse comme des poissons à grands coups maitrisés de palmes, j'ai la sensation de voler au dessus du sol, parfois à portée de main du corail (à ne pas toucher) parfois à 6-7m, dependant de la profondeur. On observe les poissons de toutes les couleurs, des bancs de petits, des gros, des très gros, des bleus electriques, des rouges vifs, des verts fluos. On prend une grande respiration et on plonge d'un coup pour essayer d'aller en froler un. Un pur moment de bonheur, à renouveler imperativement !
Après une heure et quart de plongée, on remonte sur le bateau, on se rince à l'eau douce en vitesse à l'arrière du bateau et surprise, on nous offre les boissons, coca, bieres etc, tout à volonté! On est déja subjugué par la plongée, mais là c'est le ponpon. Cet après-midi est probablement le meilleur de toutes les vacances.
Photos avant et après la plongée:
Le planning d'origine est donc respecté à la lettre, aucune discussion, on est tous impatient d'être à Key West.
On roule donc plein Sud sur la route US 1, dont le mile 0 est à Key West justement.
Key West, les Keys, tout ça, on en parle depuis un moment mais c'est quoi exactement? Et bien...
"Les Keys sont un archipel situé à l'extrémité sud des États-Unis sur le détroit de Floride qui sépare l'océan Atlantique du Golfe du Mexique. Il forme la baie de Floride et s'étend du sud-est de la péninsule de Floride, près de Miami, prend une direction sud puis s'oriente vers l'ouest à Key West [...] Key West se trouve à 145 km seulement de Cuba.
Formé par des mangroves sur un récif corallien, son altitude est en général au niveau de la mer avec le point le plus élevé à 6 m environ.
De par sa latitude, Key West est la ville la plus au Sud des États-Unis et l’une des attractions les plus photographiées de la ville est la borne qui marque ce point géographique."
Voilà pour la partie technique pas marrante. Pour resumer, Key West est donc une île perdue à la porte des Caraîbes, chargée d'un parfum d'exotisme, d'histoires de marins et de pirates, peuplée de maisons coloniales au charme surrané, flottant dans une douce torpeur sereine, où la temperature moyenne annuelle est de 25°C...
Key West est aussi une île de notorieté internationale grâce aux personnalités qui y ont vecu et qui ont fait sa légende, notamment Ernest Hemingway (l'auteur de Le vieil homme et la mer) et Tennessee Williams. Beaucoup d'autres personnalités y ont sejourné de maniere plus anecdotique, comme par exemple les Beatles pour se remettre de leur tournée mondiale, et Kennedy, pendant l'épisode de la baie des cochons, pour être au plus pres de Cuba.
Coté ciné, "Permis de tuer", le 007 avec Timothy Dalton, a été tourné ici, et une scène de True Lies ((mais ça j'en suis moins sûr...) à la fin sur le pont avec l'avion Harrier.
Pour changer des cartes classiques (et pour mettre en evidence la faible profondeur de la mer à cet endroit), voici les Keys en vue satellite, Key West est en bas à gauche sous le gros A et pour info Miami Beach est la bande de terre tout en haut à droite. Notez la taille de la zone urbaine, et ca s'etend encore plus au Nord):
Pour en revenir à notre trip, le debut de soirée approche et nous sommes encore à 80 miles de Key West, on va donc s'arrêter sur l'une des îles pour la nuit. Le Routard nous vantait le trajet en voiture comme d'un moment magique, 40 îles à franchir, autant de ponts et de l'eau turquoise de chaque coté, une experience unique. La réalité est loin de ça. Sur la route ce qu'on voit la plupart du temps c'est de vieux motels et une ambiance globalement glauque, la mer n'est pas si bleu que ca et le paysage est gaché par une ancienne ligne de chemin de fer (une aberration créee dans les années 30 pour deposer les millionaires directement sur les plages de Key West... 120 miles de fer aujourd'hui à l'abandon, complement rouillé). C'est legerement inquietant quant à l'état de notre objectif mais on reste confiant.
A la recherche d'un endroit potable pour passer la nuit, on s'arrete dans un motel charmant, où on est traité comme des rois (il faut avouer qu'on est quasiment les seuls clients, la basse saison continue de faire nos affaires). On se mange un bon plat de poisson (après les burgers de la veille c'etait necessaire, cf l'article precedent) et on boit des mojitos en discutant. La barmaid fini même par partir en nous expliquant comment on eteind les lumieres! Ca y est, on a notre bar à nous!
Je joue un moment avec les expositions longues de mon appareil photo tout en prodiguant un cours de photo avancé à Fab ;) Voilà l'un des seul cliché potable que j'ai pu tirer:
Depuis notre table de resto, au pied du port.Le lendemain matin, decollage pour les derniers 80 miles. Sur le chemin on s'arrete dejeuner dans une coffee house pleine de charme où on sert d'excellents bagels au cream cheese (ce sont des pains ronds avec un trou au milieu et le cream cheese, bin c'est du fromage Kiri, et ça se mange très bien au petit dèj, je vous le recommande).
J'ai pris cette photo parce que ca me faisais marrer d'avoir mon petit dej cliché avec en plus une tasse patriote!Rassasiés, on poursuit le chemin en prenant notre mal en patience. Il est bientot midi, il commence à faire chaud, la clim ne suffit plus, et on se traine à 45 miles/h ( ca doit faire du 60-70 km/h)...
Scène de route... la cavalerie arrête un dangereux bandit qui devait tourner à 60 miles/h, houhou, bad boys bad boys....Ca y est on arrive enfin à Key West, on est pas encore descendu de voiture et déjà j'aime l'ambiance. Personnelement ca m'a fait penser à Pearl Harbor, je me suis dit qu'il devait regner la même ambiance decontract' à l'époque qu'il regne ici aujourd'hui. Les voitures ont beau être recentes, il y a un indeniable charme années 50.
On roule vers la seule auberge de jeunesse de l'île, confiants quant à la disponibilité puisqu'on a jamais eu de souci jusque là. Et effectivement il y a de la place, sans problème. L'auberge est bien située, les prix raisonnables et le gérant - un gros bulgare polyglotte - est sympa comme tout.
On part faire un petit tour en attendant de pouvoir deposer nos bagages dans nos chambres. Je fais remarquer aux potes que sous ces latitudes, le soleil à midi est quasiment à la verticale, puisqu'on se rapproche de l''équateur, ce qui fait que nos ombres sont minuscules. Detail insignifiant pour certains, immense symbole de notre périple solaire pour d'autres...
Et encore, là je me penche!On continue à se balader sous un soleil de plomb...
Ceci est l'enorme borne qui marque le point le plus au Sud des Etats-Unis. Ce qui est amusant, c'est qu'elle n'est même pas geographiquement la plus au sud, en vrai le point se trouve sur une ile à usage militaire un peu plus loin. L'autre anecdote c'est qu'à l'origine cette immense borne etait une plaque, mais elle etait regulieremen volée par des amateurs de souvenirs insolites, alors ils ont fait ça... evidemment c'est plus difficile de se barrer avec....Premiere journée peinard à se baigner, à s'essayer à la plongée avec le masque et tuba de Fab (j'en ai jamais fait) et à sortir dans le centre historique. Peu d'agitation, on est un peu deçu car theoriquement Key West est un lieu de grosse fiesta comme peuvent l'être Ibiza ou Cancùn, mais c'est toujours pareil, basse saison...
Le lendemain, on embarque sur un catamaran à deux mats pour aller faire du snorkelling - plongée avec tube en anglais. Ca vous fera peut être comme moi: l'illumination, quand j'ai enfin compris pourquoi le dessin animé de notre jeunesse s'appelait Les Snorkies... Et oui, ils avaient un tuba sur le front !
Notre petite embarcation, la voilà, le Carribean Spirit :
Faut avouer qu'ils se sont pas foutu de notre gueule, et à 40$ (moins de 30 euros) l'expedition de 3h materiel inclus, c'est carrement donné! On navigue pendant environ 45 min sur une musique reggae qui nous met bien dans l'ambiance. On arrive sur la barrière de corail, on s'equipe et on plonge. J'ai oublié de preciser, c'est surprenant mais il y a une barrière de corail, la 3eme plus grande du monde d'ailleurs. On ne le savait pas avant de le lire dans le guide.Une fois sous l'eau, instants magiques, on se propulse comme des poissons à grands coups maitrisés de palmes, j'ai la sensation de voler au dessus du sol, parfois à portée de main du corail (à ne pas toucher) parfois à 6-7m, dependant de la profondeur. On observe les poissons de toutes les couleurs, des bancs de petits, des gros, des très gros, des bleus electriques, des rouges vifs, des verts fluos. On prend une grande respiration et on plonge d'un coup pour essayer d'aller en froler un. Un pur moment de bonheur, à renouveler imperativement !
Après une heure et quart de plongée, on remonte sur le bateau, on se rince à l'eau douce en vitesse à l'arrière du bateau et surprise, on nous offre les boissons, coca, bieres etc, tout à volonté! On est déja subjugué par la plongée, mais là c'est le ponpon. Cet après-midi est probablement le meilleur de toutes les vacances.
Photos avant et après la plongée:
Sur le trajet aller, un paquebot à quai.
Notre skipper, ou "le job le plus cool du monde". Sans dec, on a discuté avec lui, le gars son job c'est ça, conduire peinard son voilier été comme hiver, sous des temperatures toujours douces. Conduire, il faut le dire vite, il tient juste une barre qu'il tourne de temps en temps, ce sont ces deux matelots qui tirent sur les voiles et qui font le sale boulot. Lui une fois qu'on est arrivé sur le site de plongée, il s'allonge à l'ombre et il dort!
L'air du large, la beauté et l'immensité des abysses me plongent dans un océan de reflexion... Oh combien de marins, combien de capitaines... :)
Notez que la bouffe du Canada ne fait pas grossir...
Ludo le reporter nous fait part de son commentaire:
Fin de l'aventure, on quitte le bateau en remerciant l'equipage et en leur lachant un confortable tip (pourboire). On s'en va ensuite boire une mousse pour feter l'evenement et terminer en beauté l'apres-midi. On s'installe dans un bar plutot original: il est entierement recouvert de vrais billets de 1$ personnalisés. Banco, on fait le notre - theme "la France en trois coups de crayons" - et on l'agrafe au dessus de notre table. Si vous passez là un jour cherchez-le!
Le soir, on subit un orage tropical, ce qui provoque une curieuse anecdote:
Je me pose apres ma douche dans la cour interieure de l'auberge, je discute avec Gamin sous un pur soleil.
Le temps passe et je me leve pour aller voir où en sont les autres avec la douche. Tout le monde semble prêt.
"Allez les gars on se bouge, tous en ville"
"On va attendre qu'il arrete de pleuvoir"
"Quoi!?"
Je pousse la porte qui mene sur la rue, et là je suis sur le cul! Un ciel noir, du vent qui secouent les palmiers et des trombes d'eau!!! Bin ca alors... incroyable, il a dû se passer environ 3 min entre le moment ou je suis rentré dans la chambre et le moment où j'en suis sorti. Ca previent pas un orage tropical !
Le lendemain,derniere journée, le groupe se separe, chacun vaque à ses occupations, plage, achats de cadeaux, de souvenirs (cigares notamment, cuba n'est pas loin!). Pour ma part, je visite la maison d'Hemingway. Je ne suis pourtant pas un admirateur du vieux briscard mais j'aime voir les endroits et les conditions dans lesquelles les chefs d'oeuvre de la litterature ont été ecrits. La maison n'a rien d'exceptionnel mais la boutique de souvenir m'a permis d'acheter un exemplaire en anglais du vieil homme et la mer, estampillé Key West, un bon souvenir à caler dans ma bibliotheque (quand je resterai suffisamment longtemps au même endroit pour en avoir une...).
"Papa Hemingway"
Et son atelier d'ecriture, avec sa machine à ecrire et ses souvenirs de voyages, en Afrique et en Espagne notamment.
Fin d'apres-midi, dernier jour, on se retrouve au bout du quai sur une terrasse pour boire un verre en contemplant le coucher du soleil :
Le Carribean Spirit, qui passait par là.
Le lendemain, lever à l'aube pour parcourir les 4h de route qui nous separent de Miami. Retour à l'auberge pour deux petites journées, histoire de boire un dernier verre sur Ocean Drive, de faire quelques dernieres photos et faire un dernier plouf dans une eau à 28°...
Ocean Drive. Copyright Ludo.
Comment conclure cette série d'articles? .... Pourquoi conclure même? C'etait extra, voilà, c'est tout ! Le retour à Montréal a été un peu difficile, forcement, d'autant plus que cette année l'été est pourri à Montréal, pas eu un temps pareil depuis 30 ans!
Que de souvenirs... l'hiver va être long... :)
Notre skipper, ou "le job le plus cool du monde". Sans dec, on a discuté avec lui, le gars son job c'est ça, conduire peinard son voilier été comme hiver, sous des temperatures toujours douces. Conduire, il faut le dire vite, il tient juste une barre qu'il tourne de temps en temps, ce sont ces deux matelots qui tirent sur les voiles et qui font le sale boulot. Lui une fois qu'on est arrivé sur le site de plongée, il s'allonge à l'ombre et il dort!L'air du large, la beauté et l'immensité des abysses me plongent dans un océan de reflexion... Oh combien de marins, combien de capitaines... :)Notez que la bouffe du Canada ne fait pas grossir...Ludo le reporter nous fait part de son commentaire:
Fin de l'aventure, on quitte le bateau en remerciant l'equipage et en leur lachant un confortable tip (pourboire). On s'en va ensuite boire une mousse pour feter l'evenement et terminer en beauté l'apres-midi. On s'installe dans un bar plutot original: il est entierement recouvert de vrais billets de 1$ personnalisés. Banco, on fait le notre - theme "la France en trois coups de crayons" - et on l'agrafe au dessus de notre table. Si vous passez là un jour cherchez-le!
Le soir, on subit un orage tropical, ce qui provoque une curieuse anecdote:
Je me pose apres ma douche dans la cour interieure de l'auberge, je discute avec Gamin sous un pur soleil.
Le temps passe et je me leve pour aller voir où en sont les autres avec la douche. Tout le monde semble prêt.
"Allez les gars on se bouge, tous en ville"
"On va attendre qu'il arrete de pleuvoir"
"Quoi!?"
Je pousse la porte qui mene sur la rue, et là je suis sur le cul! Un ciel noir, du vent qui secouent les palmiers et des trombes d'eau!!! Bin ca alors... incroyable, il a dû se passer environ 3 min entre le moment ou je suis rentré dans la chambre et le moment où j'en suis sorti. Ca previent pas un orage tropical !
Le lendemain,derniere journée, le groupe se separe, chacun vaque à ses occupations, plage, achats de cadeaux, de souvenirs (cigares notamment, cuba n'est pas loin!). Pour ma part, je visite la maison d'Hemingway. Je ne suis pourtant pas un admirateur du vieux briscard mais j'aime voir les endroits et les conditions dans lesquelles les chefs d'oeuvre de la litterature ont été ecrits. La maison n'a rien d'exceptionnel mais la boutique de souvenir m'a permis d'acheter un exemplaire en anglais du vieil homme et la mer, estampillé Key West, un bon souvenir à caler dans ma bibliotheque (quand je resterai suffisamment longtemps au même endroit pour en avoir une...).
"Papa Hemingway"Et son atelier d'ecriture, avec sa machine à ecrire et ses souvenirs de voyages, en Afrique et en Espagne notamment.Fin d'apres-midi, dernier jour, on se retrouve au bout du quai sur une terrasse pour boire un verre en contemplant le coucher du soleil :
Le Carribean Spirit, qui passait par là.Le lendemain, lever à l'aube pour parcourir les 4h de route qui nous separent de Miami. Retour à l'auberge pour deux petites journées, histoire de boire un dernier verre sur Ocean Drive, de faire quelques dernieres photos et faire un dernier plouf dans une eau à 28°...
Ocean Drive. Copyright Ludo.Comment conclure cette série d'articles? .... Pourquoi conclure même? C'etait extra, voilà, c'est tout ! Le retour à Montréal a été un peu difficile, forcement, d'autant plus que cette année l'été est pourri à Montréal, pas eu un temps pareil depuis 30 ans!
Que de souvenirs... l'hiver va être long... :)